La Porte des Suds !

Partez à la découverte de la ville ancienne : ruelles pittoresques, maisons aux façades colorées, toits plats couverts de tuiles rondes, sont autant d’éléments qui soulignent le caractère méditerranéen de Tournus. Rues et monuments s’animent toute l’année au rythme des marchés, concerts, expositions qui s’y déroulent. Au-delà d’une réputation gastronomique internationale, avec ses grands chefs, Tournus est devenue une halte privilégiée pour les plaisanciers qui naviguent sur la Saône.

Ville ancienne
Ville ancienne

Découvrez les petites pépites de la ville de Tournus !

Abbaye Saint-Philibert, Hôtel-Dieu, Musée du Vélo, ville ancienne et si vous visitiez tout !?

Prenez le temps de flâner en ville en suivant les flèches. Du nord au sud ou du sud au nord, c’est comme vous voulez. Admirez l’Abbaye Saint-Philibert, baladez vous au gré des ruelles aux façades colorées, faites une pause à l’Hôtel-Dieu et découvrez sa superbe apothicairerie. Le musée du vélo est à découvrir absolument avec ses spécimens drôles et insolites.

Et si vous profitiez de nos bons plans ?

NOS BONS PLANS

BILLET JUMELE AUDIOGUIDE  
Vous aimez découvrir en autonomie ? Le billet jumelé audioguides est fait pour vous ! Parcourez l’Abbaye Saint-Philibert et l’Hôtel-Dieu à votre rythme ! Tarif : 6€/pers. Offre duo : 10€/2 pers

>> Billet proposé selon des ouvertures des sites

 

BILLET JUMELE VISITE GUIDEE

Vous êtes plutôt visite anecdotique ou historique ?  Faites une visite guidée.  Abbaye Saint-Philibert et/ou l’Hôtel-Dieu (en saison) Tarif : 10€/pers. Combiné de 2 visites à 16€/pers.

>> Ce billet est valable en juillet-août et & pendant les vacances scolaires, sous réserve de disponibilité et selon planning

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Partez à la découverte de Tournus avec le Circuit Piétonnier de la ville…

Sur les Pas de Gerlannus”

Suivez les traces de Gerlannus, moine à l’Abbaye Saint-Philibert. Empruntez le parcours fléché afin de découvrir la cité. Le plan est disponible gratuitement à l’office de tourisme et chez nos partenaires.

Suivez la flèche !

Durée : 1h15

Étape
1 / 22

L’Abbaye Saint-Philibert

L’Abbaye Saint-Philibert

Vous êtes ici dans le quartier abbatial, ou plus exactement, l’enceinte abbatiale car, si vous regardez autour de vous, vous verrez que les remparts sont toujours présents et ponctués de tours. Les Tours des Champs, comme leur nom l’indique, donnaient à l’extérieur de la ville à l’ouest. Elles étaient fermées par une herse, dont la rainure dans la pierre est encore visible.

  • 178 : Martyre de Saint Valérien. Un oratoire s’établit à la fin du IVème siècle au dessus de son tombeau, puis une église et un petit monastère au VIème siècle.
  • 875 : Charles II, dit Le Chauve, offre le monastère et la ville aux moines bénédictins de Noirmoutier, qui, chassés par les invasions normandes, s’installent avec les reliques de leur saint patron. L’abbé devient le seigneur de Tournus, l’abbaye exerce donc un pouvoir temporel.
  • Xième et XIIème siècle : Construction de l’Abbaye

L’Abbaye Saint-Philibert mérite une visite plus approfondie avec ses berceaux transverseaux presque unique en France, ainsi que ses bâtiments abbatiaux, ce qui en fait l’un des seul monastères romans du XIème siècle préservés en Europe. Nous vous invitons à la visiter grâce aux audioguides en location à l’Office de Tourisme.

La Tour du Portier

Cette autre tour de l’enceinte abbatiale permettrait l’accès à l’abbaye depuis la ville. Ces deux entités étaient bien disctinctes, on ne rentrait pas dans l’abbaye de la même manière que l’on fait maintenant : les moines vivaient isolés de la ville.

L’Eglise Saint-Valérien

Cette église romane du XIIème siècle, entourée d’un cimetière jusqu’au XVème siècle, a été tour à tour intégrée à un couvent de bénédictines, puis au collège de Tournus. Elle est dédiée au premier missionnaire de Tournus, martyrisé dans la ville en 178.

La Rue Docteur Privey

Au n°38, observez la belle galerie gothique à l’étage.

La Maison aux Chimères

Cette maison gothique, place Lacretelle, date des XVème siècle et XVIème siècles et porte ce nom en raison des deux chimères qui encadraient le bandeau de pierre séparant le rez-de-chaussée du premier étage. L’une d’elles fut malheureusement détruite. Cette maison abrite aujourd’hui une boulangerie.

Le Logis de la Teste Noire

C’est l’une des dernières maisons à pans de bois de Tournus. Elle est construite en encorbellement, c’est à dire que le premier étage est décalé par rapport au rez-de-chaussée. Si l’on construisait de cette façon, c’est tout simplement parce que l’on payait un impôt calculé en fonction de la surface au sol… Les propriétaires essayaient ainsi de gagner de la surface, au premier étage !

A noter : l’ange sculpté sur la poutre au coin de la Place Carnot et de la rue de la République. Sur la Place Carnot se trouvait une autre église : l’église Saint André. D’abord désaffectée puis saccagée et pillée, elle fut vendue, transformée en logements ouvriers pour finalement être détruite en 1805.

La Rue du Passage Etroit

Vous vous trouvez dans l’une des nombreuses ruelles de Tournus. Cette ville d’ambiance déjà méditerranéenne pourra vous rappeler Lyon. En effet ruelles, traboules et hôtels particuliers y sont nombreux ! A noter contre le mur, sur votre gauche, une cheminée en encorbellement.

La Rue des Magasins

Ainsi nommée car l’on y trouvait des entrepôts. Vous verrez un puits à l’angle de la rue de la Cruche Cassée. Ce nom rappelle une œuvre bien connue de Greuze. Elle représente une jeune fille légèrement dénudée, au regard mystérieux, une cruche, cassée, au bras droit. Ce tableau est l’allégorie de la perte de la virginité. Il est considéré comme l’une des plus belles pièces de l’œuvre de Jean-Baptiste Greuze.

La Rue du Bief Potet

Son nom vient du ruisseau qui passe sous vos pieds (canalisé en 1905). C’était autrefois la rue des petites gaizes car on trouvait ici tous les moulins à tan destinés au travail de la tannerie. Vous pourrez d’ailleurs remarquer que les pierres d’évier et certaines évacuations donnaient directement dans ce ruisseau. Il n’y avait pas d’égout dans ce quartier, les eaux usées partant par ce ruisseau pour aller ensuite se jeter en Saône.

L’Hôtel-Dieu

Poussez la porte de l’Hôtel-Dieu de Tournus et découvrez ses 3 salles de malades et son apothicairerie. L’ensemble, ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune !

Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d’origine de façon à restituer l’atmosphère d’alors. Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central, les ustensiles d’époque. Elles sont un témoignage sur la vie hospitalière depuis le XVIIe siècle. Les étains domestiques sont, par exemple, dressés sur un somptueux vaisselier. Avec ses 300 pots en faïence de Nevers conservés dans les magnifiques boiseries, l’apothicairerie est sans doute l’une des plus anciennes de France. Une autre apothicairerie, celle de la Maison de Charité de Tournus, est venue enrichir les collections. Un jardin de “simples” (plantes médicinales) permet de faire mieux connaissance avec les pratiques pharmaceutiques de l’époque… guère plus rassurantes que les pratiques médicales que l’on comprendra en regardant les instruments qui garnissent les vitrines.

La Place de l’Hôtel de Ville

L’imposant bâtiment du XVIIe siècle est dû au talent d’Emiland Gauthey, célèbre architecte des États de Bourgogne (1732-1806).Il est également le concepteur du Canal du Centre. Au centre de la place, admirez la statue de Jean-Baptiste Greuze, né à Tournus en 1725. Aux angles opposés à l’Hôtel de Ville, deux splendides maisons: la maison gothique sur arcades et le Logis de l’Escargot, ainsi nommé en raison de sa tour d’angle.

Le Palais de Justice

Caserne construite de 1733 à 1736 à l’instigation du Cardinal de Fleury, abbé de Tournus et futur ministre de Louis XV. Au rez-de-chaussée se trouvaient les écuries et aux étages, les dortoirs. Ce bâtiment connut plusieurs utilisations ; il fut en particulier Tribunal de Paix et de Commerce au XIXe siècle, d’où le nom actuel.

La Place de la Grenette

Baptisée récemment de façon ironique «Place de la Craie», c’est là que se trouvait le marché au grain. Au fond, le mur courbe signale la Tour de la Monnaie. C’est ici qu’on retrouva un trésor en 1885. Par « trésor », il faut comprendre quelques pièces qui ont permis de savoir que les moines de l’Abbaye Saint-Philibert avaient le droit de battre monnaie… Une fois passée cette tour, vous vous trouvez dans l’ancien castrum, partie la plus ancienne de Tournus qui date de l’époque romaine et qui a conservé son plan caractéristique ; la rue principale, rue Désiré Mathivet, est coupée par des rues perpendiculaires. C’était un camp où les légions pouvaient se ravitailler.

La Rue de la Boiterie et la Rue Beauté

La boîte était la ration quotidienne de vin pour un travailleur. Dans cette rue, on servait donc du vin : c’était la rue des cabarets ! Le quartier de la Madeleine est beaucoup plus calme aujourd’hui qu’il ne l’était au siècle dernier. Avancez jusqu’à la rue Beauté. C’est là que se trouvaient aussi les lieux réservés aux dames de petite vertu.

Le Musée du Vélo

A quelques minutes de votre parcours, plongez dans l’univers de la Petite Reine ! De l’antique draisienne, machine simpliste de 1818 à pousser avec les pieds, au vélo en carbone soufflé mis au point par Lotus pour Chris Boardman en 1992, en passant par les vélos les plus étonnants, vous découvrirez cette collection unique en France sur plus de 600m2 d’exposition.

La Rue Désiré Mathivet

Tout au long de cette rue, vous pouvez noter la présence d’échoppes médiévales. L’église Sainte Madeleine (XIIe siècle) est intéressante pour son beau porche roman : sur la façade, ponctuée de pierres de réemploi, représentation des armes de Tournus (porte fortifiée).

A l’angle nord, la rue des Boucheries. Au Moyen Âge les artisans étaient regroupés en corporations : celle des tailleurs, celle des marchands… dans cette rue se trouvaient les bouchers. C’est également là qu’avait lieu l’abattage des bêtes.

La Rue de la Pompe

Cette rue marque la limite nord du castrum romain, vous pouvez d’ailleurs noter la forme arrondie de la rue, preuve que le rempart romain se terminait ici. La pompe permettait aux habitants de se ravitailler en eau potable. L’eau était tirée de citernes se trouvant en sous-sol, construites à l’époque romaine.

La Rue du Bac

Avant qu’un pont ne soit construit par-dessus la Saône, la traversée se faisait grâce à un « bac », bateau à fond plat. Au milieu de cette rue, on voit encore le piedroit d’un porche ancien détruit au début du XXe siècle pour faciliter la circulation. C’était le porche de la Piguette, rattaché au système de défense du côté de la Saône.

La Rue de la République et la Rue Greuze

Belles devantures et façades d’hôtels particuliers, comme au N°67. En face du cinéma, au N°5 de la rue Greuze, la maison natale du peintre du même nom né à Tournus, il a passé ses jeunes années ici, comme l’indique la plaque située sur la façade. Au N°29 de la Rue de la République, deux choix s’offrent à vous :

• Traverser en direction de la Saône via la traboule, qui permettait la communication entre la rue de la République et les qua is via des passages couverts, puis tourner à gauche en direction du pont à la sortie de la traboule.

• Continuer votre parcours Rue de la République en suivant les flèches, en admirant notamment le bel immeuble du XVIIIe siècle avec son décor rocaille au N°17.

Le Pont

Il s’est écoulé plusieurs siècles avant qu’un pont ne soit finalement construit à Tournus; le premier fut terminé en octobre 1801. Avant cette construction, la rive d’en face étant « d’Empire » alors que Tournus était dans le Royaume de France, Tournus était ville frontière. Les moines géraient le bac, ce qui leur faisait quelques rentrées d’argent. Le pont actuel date de 1988. Avis aux photographes : c’est depuis la rive gauche que l’on a les plus belles vues sur Tournus.

La Place de la Cité

Comme ce quartier a quelquefois les pieds dans l’eau, certains propriétaires ont marqué la hauteur d’eau sur leur façade (voir au N°3 bis). La crue la plus importante est celle de 1840. Empruntez ensuite la rue des Saules. Vous êtes ici dans le quartier de la « pêcherie ». Les pierres trouées, qui se trouvent en haut des façades de certaines maisons, ont gardé leur mystère. Servaient-elles à étendre les filets de pêcheur ? Faire sécher les peaux ? Monter les sacs de blé dans les greniers ?

La Maison du Roy Guillaume

Cette maison du XVIe siècle aurait appartenu à un certain Guillaume Roy, propriétaire foncier. Notez le jeu de mot ! Belles corniches et sculptures d’angles.

Remontez la rue des Tonneliers pour rejoindre le quartier abbatial et la boucle est bouclée !

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Plusieurs solutions ! Vous pouvez lé télécharger ci-dessous, passer le récupérer gratuitement à l’Office de Tourisme ou bien chez nos partenaires.


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